Stress Post Traumatique
Trouble de stress post traumatique :
symptômes et thérapie ?
Le diagnostic clinique est basé sur les critères du DSM-5 (Diagnostic, Statistical Manual of Mental Disorders).

Le diagnostic de stress post-traumatique ne peut être posé qu’un mois après l’exposition à un ou des événement(s) traumatique(s). Lorsque l’exposition est plus récente (3 jours à 1 mois), un diagnostic de stress aigu est considéré.
Vous devez avoir été exposé directement ou indirectement à un événement traumatique et avoir des symptômes de chacune des catégories suivantes pour une période ≥ 1 mois.
Symptômes d’intrusion (≥ 1 des suivants):
- Avoir des souvenirs récurrents, involontaires, intrusifs, perturbants
- Avoir des rêves inquiétants récurrents (p. ex., des cauchemars) de l’événement
- Agir ou souffrir comme si l’événement se déroulait de nouveau, cela va des flash-backs à une totale perte de conscience de l’environnement présent
- Avec un sentiment intense de détresse psychologique ou physiologique quand on vous rappelle l’événement (p. ex., lors de la date anniversaire ou lorsque vous entendez des sons similaires à ceux entendus pendant l’événement)
Symptômes d’évitement (≥ 1 des suivants):
- En évitant les pensées, les sentiments ou souvenirs associés à l’événement
- En évitant des activités, des lieux, des conversations ou des personnes qui déclenchent des souvenirs de l’événement
Effets négatifs sur les capacités intellectuelles et l’humeur (≥ 2 des suivants):
- Perte du souvenir d’éléments importants de l’événement (amnésie dissociative)
- Croyances ou attentes négatives tenaces et exagérées à propos de soi, des autres, ou sur le monde
- Idées déformées persistantes sur la cause ou les conséquences du traumatisme qui conduisent à s’accuser soi-même ou les autres
- État émotionnel négatif persistant (p. ex., peur, horreur, colère, culpabilité, honte)
- Diminution marquée de l’intérêt ou de la participation à des activités importantes
- Sentiment de détachement ou d’éloignement des autres
- Incapacité persistante à vivre des émotions positives (p. ex., le bonheur, la satisfaction, des sentiments tendres)
Une excitation et une réactivité altérée (≥ 2 de ce qui suit):
- Difficultés d’endormissement
- Irritabilité ou accès de colère
- Comportement imprudent ou autodestructeur
- Difficultés de concentration
- Augmentation de la réponse en sursaut
- Hyper vigilance
En outre, les manifestations doivent causer une détresse importante ou entraver significativement leur fonctionnement social ou professionnel et ne pas être attribuable aux effets physiologiques d’une substance ou d’un autre trouble médical.

Quels traitements ?
La désensibilisation et reprogrammation par les mouvements oculaires (EMDR) est un traitement au cours duquel la personne est invitée à suivre le déplacement du doigt du thérapeute pendant qu’elle s’imagine être exposée au traumatisme.
Une thérapie comportementale et cognitive (TCC) appelé thérapie d’exposition qui aide à dissiper la peur créée par l’événement traumatique.
Les techniques de gestion du stress, telles que la respiration et la relaxation, sont importantes. Les exercices visant à réduire et à contrôler l’anxiété (par exemple, le yoga, la méditation) peuvent soulager les symptômes et préparer la personne au traitement qui implique une exposition aux souvenirs du traumatisme et constitue une source de stress.
Traitement pharmacologique
Les antidépresseurs sont considérés comme le traitement de première intention du TSPT, même chez les personnes qui ne souffrent pas aussi de dépression majeure (les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et d’autres antidépresseurs comme la mirtazapine et la venlafaxine). Pour traiter l’insomnie et les cauchemars, les médecins prescrivent parfois des médicaments tels que l’olanzapine et la quétiapine (également utilisés comme médicaments antipsychotiques) .